À mon
jeune âge, quand j’ai quitté l’école après avoir obtenu mon certificat d’étude
primaire, la famille de mon père était grande et vivait dans une insécurité alimentaire. Mon père était malvoyant.
Étant le premier garçon de la famille, je devais décider entre fouir laisser ma
famille et rester pour cultiver. Au regard de l’éducation que j’ai reçue de mes
parents, j’ai décidé de rester et de me battre. Pour cela j’avais besoin d’être
travailleur et honnête. Ce fut mes premiers pas où mon éducation et mes idées m’ont
orienté. Quelques années après, le résultat était que mangions à notre faim. L’évolution
dans l’agriculture m’a amené à participer à la création des structures
paysannes.
Dans le
milieu rural, plusieurs personnes n’ont pas été à l’école. Non seulement je
devais me défendre avec le peu d’instruction
que j’ai eu, je devais également aider ceux qui n’ont pas été à l’école.
Ma philosophie a toujours été de défendre ma cause en défendant sincèrement
celle des autres. Et cela je l’ai fait dans le pays et hors du pays. Mes
actions de serviteur à la tête des grandes structures paysannes comme l’UGCPA,
l’UNPCB, la CPF et l’AProCA en sont des preuves.
À toutes
les étapes, j’ai travaillé de sorte que ma mission ne soit pas confondue à une
politique partisane. J’ai été membre du congrès
pour la démocratie et le progrès (CDP). Mais mon militantisme s’est limité au
niveau local pour aider à la cohésion de ma province. Cela n’a pas toujours été
facile pour moi. Depuis 2010, je ne suis plus à la tête d’une structure
paysanne.
En 2014,
j’ai 62 ans. Comme pour moi la politique, c’est les idées ; l’expérience étant
une richesse pour les idées, j’ai décidé de puiser dans mes expériences pour
faire la politique. Aujourd’hui j’ai une grande famille. Si je ne contribue pas par mes idées dans la
construction du Burkina, je n’aurai pas contribué à faciliter la vie à ma progéniture.
Comme c’est en défendant la cause de tous les citoyens qu’on se défend mieux, j’ai
décidé d’adhérer au Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) pour pouvoir aider
à influencer positivement l’avenir du Burkina Faso.
Ouagadougou,
le 24 mars 2014
TRAORÉ B.
François,
Agriculteur
Burkinabé,
Docteur
honoris causa de l’Université de Gembloux,
E-mail: dadilotbf52@yahoo.fr
Skype:dadilotbf52
(+226)
70 95 34 45
(+226) 78 50 16 25
BURKINA FASO
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