vendredi 18 mars 2016

Ce que je pense du second tour des élections au Niger

Les Nigériens iront dans les urnes le dimanche 20 mars 2016 pour le second tour des élections présidentielles. Nous savons que le second candidat vient de partir en France pour des raisons de santé. Il nous est arrivé d’entendre que le candidat prisonnier malade maintenait quand même sa candidature. La CENI maintient les photos des deux challengeurs sur le bulletin de vote. Ce que je ne comprends pas est que l’opposition qui soutient le candidat prisonnier appelle la population au boycotte. Je pense que cette opposition dans laquelle plusieurs candidats à la présidence font partie, cache quelque chose. S’ils ont eu le courage de se mettre tous derrière un candidat prisonnier, qu’ils laissent la population voter librement ; qu’ils ne nous parlent plus de transition.

De toute façon, le Président sortant Mahamadou ISSOUFOU va faire ses deux coups chao. Ces élections avec un second tour ont couté cher certainement à l’économie du Niger et a ralenti le travail pour le développement de la population. Je demande à l’opposition, qu’au nom de l’intérêt de la Patrie (Niger), qu’elle laisse la population décider du choix de leur Président et que l’opposition garde son énergie pour après faire une opposition productive au nouveau pouvoir et se préparer pour les 05 prochaines années. Que Dieu éclaire toutes les deux tendances au Niger pour l’intérêt de la population.

En tant que citoyen burkinabé

Ouagadougou, le 18 février 2016

TRAORÉ B. François,
Agriculteur Burkinabé,
Docteur honoris causa de l’Université de Gembloux,
E-mail: dadilotbf52@yahoo.fr  
 (+226) 70 95 34 45
 (+226) 78 50 16 25

 BURKINA FASO

dimanche 6 mars 2016

Ce que je pense de la politique et des élections en Afrique

Le dimanche 06 mars 2016, le peuple Béninois s’est rendu dans les urnes pour l’élection présidentielle. Trente-trois (33) candidats sont en lice. Le Niger qui se prépare pour son second tour avait quinze (15) prétendants à la Présidence ; au Burkina Faso il y avait plus d’une vingtaine au départ. Dans certains pays africains, on parle de plus de cinquante (50) candidats pour le seul poste. Pour ce qui est des partis politiques en Afrique, d’un pays à l’autre, nous avons cent (100) à trois cents (300) partis dans un seul pays. Je me pose la question si cette pléthore est pour la démocratie du développement humain du peuple africain.   À mon avis, c’est non. Le développement pour tous les hommes a une logique ; c’est vrai aussi que chaque Homme à sa manière de voir les choses. Mais l’esprit humain nous oblige à mettre nos idées ensemble pour nous en sortir.

Les pratiques que j’ai citées précédemment ne seront jamais la bonne manière. La preuve est qu’après les 1ers tours des élections, il y a rarement plus de trois (3) candidats qui arrivent à avoir la moyenne. Et c’est en ce moment que les alliances se font. Moi je préférerai que les alliances se fassent avant le 1er tour des élections pour avoir de gros partis, que des débats d’idées constructives soient dans les partis et pour faciliter la tâche aux électeurs. Le seul mal qui empêche cela, c’est les 3 M. C’est-à-dire la malhonnêteté, la méchanceté et le mensonge. Ceux qui se méfient de la politique, pensent que ce « triptyque » fait partie de la logique de la politique. Je pense que seuls l’unité et le patriotisme  peuvent combattre les 3 M. L’adoption de ce nouveau comportement mettra en confiance les populations et les acteurs de la scène politique ; C’est cette confiance qui nous conduira au développement.

En tant que citoyen burkinabé

Ouagadougou, le 07 mars 2016

TRAORÉ B. François,
Agriculteur Burkinabé,
Docteur honoris causa de l’Université de Gembloux,
E-mail: dadilotbf52@yahoo.fr  
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 (+226) 78 50 16 25

 BURKINA FASO

mardi 1 mars 2016

Ce que je pense de l’actualité politique au Niger et au Burkina Faso

Le Niger vient de faire ses élections présidentielle et législative. Les résultats montrent qu’il y a un second tour entre le Président sortant et l’ancien Président de l’Assemblée nationale actuellement en prison. En démocratie, pour des élections du niveau présidentiel, aller au second tour est normal. Mais ce que je trouve bizarre, est le fait que le deuxième candidat pour ce second tour soit en prison. Selon les informations que nous avons, cela est dû à un problème de trafique de bébés dans lequel sa femme est impliquée. Si on sait que la femme d’un Président de l’Assemblée dans une telle activité peut avoir des facilités ;  ce n’est  donc pas surprenant que les faits inculpent son mari. La question que je me pose, est de savoir quels sont les objectifs de ce trafic de bébés ? Car dans tous les pays africains, si vous n’avez pas d’enfants et que vous voulez adopter officiellement un enfant, cela n’est pas du tout compliqué. En effet, les enfants ayant besoin d’adoption existent partout en Afrique si bien que les occidentaux viennent les chercher sur ce continent. Mais si ça s’appelle trafique de bébés, cela est politiquement grave dans la famille d’un homme politique. Aux États-Unis, si ton nom est cité dans de tels actes, ta carrière d’homme politique peut être en péril. Dominique Strauss Kahn s’est vu obligé de démissionner au FMI parce qu’on dit qu’il a violé une femme même adulte. Sa carrière politique en a alors pris un coup. Je veux donc dire aux hommes politiques que les premiers actes d’un homme qui a une vision politique commencent par soigner son entourage et à ne pas négliger une faute. L’ex Président de l’Assemblée nationale du Niger aurait dû attendre les élections prochaines en espérant la résolution de ce problème. On ne doit pas se comporter en victime quand ton nom est cité dans de tels actes pour chercher à être Président de tout un peuple.

Pour ce qui concerne la situation politique au Burkina Faso, la justice Burkinabé a émis un mandat d’arrêt international contre l’ancien Président Blaise COMPAORÉ par rapport à l’assassinat du défunt Président Thomas SANKARA et de ses compagnons. Il se trouve que Blaise COMPAORÉ après son arrivée en Côte d’Ivoire, a cherché et a obtenu la nationalité ivoirienne. Selon l’information que nous avons eue, la Côte d’Ivoire n’extrade pas ses ressortissants à l’extérieur. À travers ce comportement, Blaise COMPAORÉ, compagnon de Thomas SANKARA, a montré l’une des principales différences entre lui et son ami. Les informations nous révèlent également que lorsque les meurtriers ont trouvé SANKARA et ses compagnons en réunion le 15 octobre 1987, SANKARA a demandé à ses collaborateurs de rester dans la salle en leur disant que c’est lui qu’on veut et il est sorti. Dès qu’il est sorti de la salle de réunion,  il fut abattu et cela il le savait. Peut-être qu’il croyait que cela pouvait sauver les autres qui sont dans la salle. Malheureusement ils ont tous été abattus sauf un qui a survécu. SANKARA est décédé sans richesse après ses 04 années de pouvoir. Une des preuves est que sa femme et ses enfants ont été entretenus par des bonnes volontés. Tandis qu’on pense que COMPAORÉ et sa famille sont partis avec une grande fortune en laissant derrière eux un patrimoine important. C’est donc les deux philosophies qui continuent à s’opposer : pour SANKARA quand on est un homme d’État, on doit toujours œuvrer à être serviteur de la nation. Pour COMPAORÉ, il faut se servir. C’est lui et sa famille d’abord et la nation subit. Pourtant moi je pense qu’on peut s’arrêter et se repentir. Pour l’intérêt de son pays, cela vaut la peine.

En tant que citoyen Burkinabé

Ouagadougou, le 01 mars  2016

TRAORÉ B. François,
Agriculteur Burkinabé,
Docteur honoris causa de l’Université de Gembloux,
E-mail: dadilotbf52@yahoo.fr  
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