mardi 1 décembre 2020

CE QUE JE PENSE DE LA RENCONTRE DE FORMATION ET D'INFORMATION ORGANISÉE PAR SEMAFORT

 Le 24 Novembre,  j'ai participé à une séance de formation et d'information organisée par SEMAFORT, une structure basée à Bobo Dioulasso qui travaille en commun accord avec l'INERA pour trouver des semences hybrides performantes à haute rentabilité et cela pour le maïs, le sorgho, le soja etc. En effet cela fait déjà quelques années que cette structure met à la disposition des producteurs leurs trouvailles. Les producteurs qui ont utilisé ces semences en ont témoigné devant nous sur le rendement et la performance de cette semence qui va de 8 à 10 tonnes par hectares dans la condition où le cahier de charges est bien respecté. J'ai été personnellement impressionné par ce témoignage, si bien que j'ai décidé de me rendre dans les exploitations de certains de ces paysans pour voir sur le terrain les conditions dans lesquelles ils ont travaillé. Bravo à SEMAFORT et bravo à ces paysans. Car il n'est pas normal qu'en Europe le maïs et le soja soient cultivés pour nourrir les vaches, que le rendement là-bas le permette et qu'ici nous n'arrivions pas à nourrir correctement les hommes. En tant que paysans nous nous y sommes tous engagés à changer cette situation. Nous avons eu l'occasion d'écouter également un transformateur de maïs par exemple qui apprécie non seulement la qualité de ces semences hybrides reproduits mais il trouvent que la quantité qu'il veut, il ne l'a pas au Burkina. Lui il voulait 60 000 tonnes de maïs de bonne qualité qu'il n'a pas obtenu. Il a donc encouragé les paysans à s'organiser et à avoir des contrats avec les transformateurs et les financiers. Cela rassurerait le circuit et le producteur pourrait avoir ses intrants à crédit avec la garantie qu'il y a un transformateurs qui est prêt à prendre à un prix fixé entre les acteurs. L'éleveur de volailles qui était là, a aussi donné son appréciation sur les aliments de volailles fabriqués à base de ce maïs jaune. Et son souhait serait d'avoir une homogénéité d'aliments à base de ce maïs qui va augmenter la performance et la qualité de ses œufs. Je conclu donc en disant que c'est seulement dans la performance des différentes filières que nous pouvons mieux rentabiliser le métier rural.

jeudi 19 novembre 2020

Ce que je pense de la réconciliation au Burkina Faso

Au Burkina Faso, pendant plusieurs années, il y a eu des événements qui n'ont pas permis au Burkina d'avancer comme il se devait. Il y a eu plusieurs querelles entre des groupes d'individus, entre des partis politiques et au sein même des partis politiques. Cette année 2020 il y a des élections au Burkina Faso, et je vois que un des thèmes principaux que tout le monde utilise, c'est la réconciliation. Le terme en lui-même n'est pas mauvais, mais entre qui et qui. Moi je sais que deux partis politiques qui n'ont pas la même philosophie seront toujours opposés. Au Burkina Faso, la majorité des partis ont eu des départs. La réconciliation entre ceux-ci ne peut être laissée qu'à eux. Nous avons des conflits communautaires qui sont souvent aggravés par les mésententes entre les partis politiques ou les hommes politiques. Alors, à mon avis, ce serait du cinéma de penser qu'on peut arranger cela d'un coup de baguette magique. Nous sommes en train de faire des élections couplées. Et si on met les hommes qu'il faut aux places qu'il faut, nous aurons une assemblée capable. En plus de cela, nous avons des institutions, à mon avis, nous avons de quoi instaurer des lois et des règles qui permettent à la société de fonctionner.

 Notre société africaine fonctionnait ainsi, dans chaque village il y avait des notables qui s'asseyaient et qui décidaient des règles du village. Et quand on les transgressait, il y avait un jugement, et il y avait des sanctions. Le problème de notre monde moderne est que nous avons des règles mais elles ne sont souvent pas appliquées. Une règle appliquée à la tête du client crée forcément une société de désordre. Les États-Unis c'est un grand pays, mais si le pays est à ce niveau de développement, c'est qu'il y a eu des lois qui l'ont permis, et ils ont des structures qui les réadaptent à chaque foi que cela est nécessaire. Moi je veux donc que nous parlions de développement, si tout le monde aime ce pays, il n'y a pas de raison qu'on ne se complète pas.

samedi 31 octobre 2020

CE QUE JE PENSE DE LA CRISE ACTUELLE DUE AU CROYANCES DANS LE MONDE

La particularité de l'humain par rapport aux autres  êtres c'est sa croyance spirituelle et sa liberté. C'est ainsi que d'un homme à un autre, d'une famille ou d'une communauté à l'autre, il y a l'animisme qui a été pratiqué dans plusieurs sociétés et des religions dites universelles de par le nombre de leurs adeptes. La capacité intellectuelle de l'homme lui offre la possibilité de choisir et de décider librement selon les sociétés sur sa croyance. Ce qui n'enlève rien au fait que nous sommes tous des humains qui avons pratiquement les mêmes besoins pour vivre et cela doit nous pousser à une complémentarité qu'aucune croyance n'a contredite. Nous voyons également qu'avec la capacité intellectuelle de l'homme, la recherche a permis de doter l'homme d'un certain nombre de besoin qui sont automatiquement partagés pour rendre conviviale la vie des humains dans le monde. Tout cela me pousse donc a ne pas comprendre la haine de ces derniers moments occasionnée par les croyances. Alors moi je pense que l'homme est capable de passer au dessus toutes ces choses qui ne rendent pas service à l'humanité. À mon avis l'engagement entre l'homme et sa croyance est d'abord individuelle . Et toutes les croyances nous jugeront sur nos propres actes et non ceux des autres et c'est le plus difficile à accomplir. Je pense que les hommes doivent prendre conscience de cet état de faits et s'occuper de leurs consciences vis à vis de leurs croyances. Au lieu de s'occuper de ce que les autres pensent et font.

samedi 8 août 2020

CE QUE JE PENSE DE LA SÉCURISATION FONCIÈRE DES TERRES AGRICOLES

 

Dans le milieu rural, la résolution du problème foncier est un outil de développement pour tous les ruraux. Chacun a une portion sur laquelle il travaille pour gagner sa vie. Je souhaite donc une réflexion qui leur permette de gagner ce capital sans qu'on ne les dépossèdent. Nous avons vu que dans les villes, quand ont fait un lotissement, ceux qui sont pauvres sont obligés de liquider leur cour et aller s'installe loin parce qu'ils ne peuvent pas payer ce qu'on les demande. C’est comme ça qu'on crée les bidonvilles, car ils sont obligés d'aller s'installer plus loin dans les zones non loties en milieu rural. Ce serait plus grave si cette méthode est utilisée. L'exemple de l'Afrique du Sud où on a dépossédé les pauvres pour les riches reste toujours un goulot d'étranglement pour cette population pauvre. Nous pouvons éviter cela.

jeudi 6 août 2020

Ce que je pense de la politique


A ma compréhension, c'est à partir du moment où l'homme a sélectionné des plantes et des animaux sauvages et les a domestiqué pour pratiquer l'agriculture et l'élevage et s'est fabriqué un abri, que la politique a commencé. Certains l'appelleront civilisation. En tout cas l'homme s'est fait une différence entre lui et l'animal. L'évolution mentale a joué un grand rôle. C'est ainsi que les Hommes a commencé à créer des villages, à vivre ensemble et à avoir un dialecte. Ils ont donc créé des coutumes. C'est après les coutumes que certaines grandes religions sont arrivées et cela ne s'est pas fait sans conflit. Dans la résolution de ces conflits, il y avait au fur et à mesure la recherche du bien-être et de la domination. C'est dans ce contexte que sont venues les différentes colonisations et dominations. Alors, si on veut bien réfléchir, les actions de base de la politique ou de la civilisation, personne ne les a apprises à son semblable. La preuve est que nos céréales sont différentes tout comme l'élevage selon le contexte.

De nos jours, cette civilisation ou politique a atteint un niveau technique ou idéologique où la destruction de l'Homme prend souvent le pas sur la recherche du bien-être de l'humain. L'Afrique qui a été colonisée a reçu des coups et continue à en recevoir si bien que certains pensent que nos ancêtres ne raisonnaient pas. Moi je pense que cette colonisation et cette mondialisation peut être une leçon tout en profitant des idéologies et technologies qui ont existé et qui existent pour faire profiter la population africaine. Ce qu'on appelle politique aujourd'hui n'est pas une obligation mais chaque humain a un devoir social qu'il doit assumer et cela doit être permanent. Et c'est dans ce sens qu'on peut avoir la complémentarité. Dans la complémentarité, l'Afrique peut se développer.


mardi 3 mars 2020

CE QUE JE PENSE DE LA PLACE DE L'ÉDUCATION ET DE l'INSTRUCTION DANS LE DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE


Dans l'histoire de l'Afrique, l'éducation existait bel et bien. Celle-ci était prise en charge par les familles, les villages et même les communautés. Il y’ avait des règles qu'on ne devait pas trahir. L'honneur était pour la famille. Toute erreur qu'on commettait était la honte de la famille. Le travail bien fait était une fierté et une obligation. À un moment l'instruction est venue s'ajouter essentiellement par la colonisation. Nous savons que le colon instruisait pour avoir des serviteurs. Cela fait près de 60 ans que nous sommes indépendants, j'ai du mal à comprendre que nous n'arrivions pas africaniser cette instruction, l'adapter à notre éducation d'antan. On se demande même si certains ne pensent pas que le bon travail c'est de l'ignorance. Les chinois démontrent que plus on travaille, plus on gagne alors que souvent chez nous, c'est le contraire. Tout dépend du canal dont on profite. Il est donc temps que nous sachions que le travail bien fait est incontournable à tous les niveaux, sinon nous allons périr.