mercredi 22 mars 2017

CE QUE JE PENSE DE L’INSÉCURITÉ CRÉÉE PAR LES TERRORISTES AU BURKINA FASO

Cela fait près de deux ans que les terroristes créent une psychose au Burkina Faso. Ces terroristes viennent essentiellement du Sahel où ils mènent la plus part de leurs attaques. Dans le passé, ils ont déjà mené des attaques un peu partout même à Ouagadougou. Ces attaques terroristes sont quand même nouvelles au Burkina Faso. Elles ont essentiellement commencé après 2014. Nous ne pouvons pas nous empêcher de nous souvenir des liens qu’avait l’ancien régime avec certains de ces terroristes. À un moment donné, des rumeurs couraient que des camions citernes destinés au transport de carburant mais souvent bourrés d’armes, passaient par le Burkina. Lors de la dissolution du RSP, des rumeurs ont couru même en disant que certaines armes qui étaient au siège des RSP n’étaient pas pour le Burkina. Les burkinabé qui ont suivi les événements savaient que depuis 1987, l’armée burkinabé a arrêté d’être une armée républicaine. Elle était plus acquise à une cause qui était dictée par la famille présidentielle et son entourage. Les grands officiers de cette armée étaient les mieux positionnés pour savoir que ce qui ne va pas au sein l’armée burkinabé. La logique aurait aimé qu’ils profitent de l’occasion que le peuple insurgé les avait offert pour redynamiser cette armée afin qu’elle redevienne républicaine. Le constat  a été  que certains généraux de l’armée étaient plutôt que des candidats aux élections présidentielles. Mais pourquoi faire ? Le patriotisme que le peuple a montré devrait plutôt mettre ces généraux au service du peuple.  Qu’à cela ne tienne, le peuple a continué son combat et a atteint son objectif d’instituer la démocratie.

Depuis l’avènement du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, il y’a eu une alliance qui s’est créée entre le peuple burkinabé et son armée où toutes les garnissions ont convergé vers Ouagadougou en disant « trop c’est trop ». Les soldats ont préféré écouter le peuple que d’écouter certains chefs. À mon avis, c’est cette symbiose entre le peuple et les forces de défense et de sécurité qui doit continuer. Nous devons faire confiance à notre armée et aux officiers actuels. Je suis sûr que si nous soutenons notre armée, en sachant que dans le passé elle aussi elle a subit et que des patriotes existent toujours dans cette armée, nous allons également vaincre cette étape de la démocratie qui est la paix et la sécurité. Les conséquences de la mauvaise gestion antérieure dans le développement ne facilitent pas la tâche à nos vaillants militaires en matière d’infrastructures. La population qui également se sentait délaisser, a souvent du mal à comprendre un Etat démocratique qui met tout le monde sur le même pied d’égalité. Mais nous savons que dans le Sahel, il y’a des patriotes éveillés qui ont très bien compris ; avec lesquels nous devons compter pour cette victoire.

Lors des événements de 2014, les partenaires sociaux ont joué un rôle très important pour le changement. Les élections présidentielles, législatives et municipales de 2015 ont montré que ce même peuple sait choisir. C’est pour cela qu’il y’a eu qu’un seul tour aux présidentielles. Nous avons élu un Président, une Assemblée et des Maires. Permettons à ces élus de travailler pour nous en leur soutenant par notre détermination au travail ; ce qui n’empêche pas qu’on discute après avoir travaillé, de comment on reparti les revenus. A mon avis les grèves incessantes ne sont pas faites pour des pays en voie de développement. Les pays asiatiques ont des exemples à nous montrer dans ce sens. Leur détermination au travail fait de ceux-ci aujourd’hui une puissance inégalée. Quand je vais à l’extérieur du pays, le constat est que tout le monde s’accorde à dire que le burkinabé est un grand travailleur. Cela constitue un avantage qu’on doit exploiter positivement. Avec l’ancien régime, nous savons que les partenaires sociaux ont aussi subit. Cela ne doit que nous servir de leçons parce que nous avons fini par avoir le dessus. J’ai toujours dit que c’est le travail que nous faisons bien ensemble aujourd’hui qui créera l’emploi pour nos enfants de demain. Dans ce sens, un pays comme le Rwanda l’a bien compris. Je suis convaincu que le Burkinabé peut aussi le faire. L’intégrité et le patriotisme sont des gaz de fierté pour le burkinabé. Cela ne doit pas être dans la bouche mais dans les faits et nous allons gagner.

En tant que citoyen burkinabé
Ouagadougou, le 22 Mars 2017

TRAORE B. François,
Agriculteur Burkinabé
Docteur honoris causa de l’Université de Gembloux,

www.francoistraore.blogspot.com

jeudi 16 mars 2017

CE QUE JE PENSE DU 2ème CONGRES DU MPP TENU DU 10 AU 12 MARS 2017



Le 2ème congrès du parti politique, le Mouvement pour le Peuple et le Progrès (MPP) s’est tenu dans la salle omnisport de Ouaga 2000. Une salle qu’on nous avait refusée à la création du MPP. A l’époque, même les rues de Ouaga 2000 nous étaient interdites lors d’une de nos marches. Heureusement que le sacrifice de la population pour la démocratie a triomphé et c’est cela qui a conduit le MPP au pouvoir. Au 2e congrès, près de 5000 militants venant du territoire national et de la diaspora du MPP étaient présents. Les partis alliés de la mouvance présidentielle étaient aussi présents ; de même que le chef de fil de l’opposition.  Nos alliés de la sociale démocratie de plusieurs pays y étaient également. Nous avons aussi reçu à ce congrès les représentants de la sociale démocratie au niveau international, une structure dans laquelle le MPP est déjà admis. Loin de moi l’idée de faire le bilan de ce congrès, je me contente d’en citer quelques aspects importants que j’ai pu retenir. En effet, dans les interventions de nos partenaires au niveau international, l’exemple du MPP a été cité comme une lumière qui va éclairer l’Afrique en termes de modèle de cohésion et de combattivité pour la démocratie.
            Pour ce qui est du déroulement des travaux, le passage du premier ministre Paul Kaba TIEBA au congrès et son intervention ont retenu l’attention des militants. Selon lui, le PNDES est l’outil de développement du MPP. Il a souhaité l’implication et la clairvoyance de tous les militants pour sa réussite sur le terrain. Si les financements du PNDES ont été acquis, cela est dû à la crédibilité du gouvernement vis-à-vis des partenaires car l’avènement du MPP a montré à tout le monde entier que c’est le peuple qui a choisi. Et le souhait du premier ministre est que ce financement ait réellement un impact sur l’amélioration des conditions de vie du peuple burkinabé, la réduction de la pauvreté et le développement  du pays. Selon le premier ministre, le peuple burkinabé est un peuple battant et si le financement et les activités sont bien suivis par tous les militants, l’impact sera forcément positif et c’est cela le souhait du Président du Faso Roch Marc Christian KABORE. Par la suite, le président par intérim du MPP, Salifou DIALLO a été porté à la tête du parti par les militants. Ce combattant infatigable dont la détermination pour la réussite du parti est reconnue par tous les militants a félicité tous les militants pour les acquis engrangés. Il a par ailleurs demandé leur engagement dans la cohésion pour le développement. Selon lui, les militants du MPP doivent être des exemples dans la société et c’est grâce à cette cohésion de cet engagement que nous allons engranger des victoires pour le Burkina Faso. Ce congrès a également permis la restructuration et l’élargissement du membership du bureau national. Après ce congrès, nous sentons que le MPP est encore parti pour des victoires. Que Dieu bénisse le Burkina Faso.  

En tant que militant MPP
Ouagadougou, le 16 mars  2017

TRAORE B. François,
Agriculteur Burkinabé
Docteur honoris causa de l’Université de Gembloux,
www.francoistraore.blogspot.com