samedi 3 novembre 2012

Ce que je pense sur le dernier sommet de la francophonie


Le dernier sommet de la francophonie a été une opportunité pour le président socialiste français, François HOLLANDE pour annoncer sa vision de la coopération entre la France et l’Afrique. Pour lui, les relations entre l’Afrique et la France doivent changer. Cela veut dire qu’il reconnait que la façon de gérer les relations France-Afrique dans le passé n’est plus adaptée aujourd’hui. Selon certains commentateurs, c’est un nouveau vent mais, pour d’autres cette déclaration n’est qu’un discours de plus. Moi, je me place toujours du côté positif. Pour une puissance comme la France, si le président lui-même dit aux pays africains que le partenariat doit permettre aux deux peuples (Français et africains) de gagner, cette déclaration ne peut être que du bon sens. S’il a été voté par la population française, on pourrait se dire que son opinion est partagée par les français. 
Je fais confiance à cette nouvelle vision de la France parce qu’il m’est arrivé d’entendre sur les ondes françaises la dénonciation des mauvaises pratiques de certains anciens hommes politiques ou hommes d’affaires français. Ces genres de mauvaises pratiques dénoncées n’honorent pas cette nation française qui veut marquer son histoire par sa démocratie et par sa défense de la cause humaine. Je n’ai donc pas de raisons de ne pas croire que ce discours sera suivi d’actions. Si tel n’est pas le cas, cela rendrait difficile le prochain discours sur la France Afrique. Comme ces mauvaises pratiques avaient souvent leurs relais parmi nous les africains, j’allais aimer qu’il y ait des débats sur comment ces catégories de personnes en Afrique pourraient rapidement changer. Je pense que le peuple africain reconnait le lien qui existe entre la France et l’Afrique et souhaite que ce lien soit favorable à toutes les nations.
La mondialisation ne doit pas accepter les comportements isolés ; elle doit être fondée sur la forme universelle des droits de l’homme : tout être humain doit avoir le droit de manger à sa faim, de se loger et s’épanouir. Le partenariat entre la France et l’Afrique doit donner l’exemple. L’Afrique est le continent qui a l’espace, qui a les hommes et où l’investissement est rentable. Le secteur agricole est majoritairement archaïque. Les villes se nourrissent de 50 à 60% d’aliments importés. Les ruraux vont vers les villes et la nature se dégrade. Dans la nouvelle vision de France Afrique, il y a donc du travail à faire tout de suite et des résultats à constater d’ici le prochain discours.
Je garde espoir.
                                        Ouagadougou, le 3 novembre2012
                                                   TRAORE B. François,
                                                  www.francoistraore.blogspot.com                        
                                                   Président d’honneur de l’AProCA,
           Docteur honoris causa de l’université
           de GEMBLOUX.
           (+226) 70 95 34 45
                                                   (+226) 78 50 16 25  
                                                                                               

Ce que je pense sur le dernier sommet de la francophonie


Le dernier sommet de la francophonie a été une opportunité pour le président socialiste français, François HOLLANDE pour annoncer sa vision de la coopération entre la France et l’Afrique. Pour lui, les relations entre l’Afrique et la France doivent changer. Cela veut dire qu’il reconnait que la façon de gérer les relations France-Afrique dans le passé n’est plus adaptée aujourd’hui. Selon certains commentateurs, c’est un nouveau vent mais, pour d’autres cette déclaration n’est qu’un discours de plus. Moi, je me place toujours du côté positif. Pour une puissance comme la France, si le président lui-même dit aux pays africains que le partenariat doit permettre aux deux peuples (Français et africains) de gagner, cette déclaration ne peut être que du bon sens. S’il a été voté par la population française, on pourrait se dire que son opinion est partagée par les français. 
Je fais confiance à cette nouvelle vision de la France parce qu’il m’est arrivé d’entendre sur les ondes françaises la dénonciation des mauvaises pratiques de certains anciens hommes politiques ou hommes d’affaires français. Ces genres de mauvaises pratiques dénoncées n’honorent pas cette nation française qui veut marquer son histoire par sa démocratie et par sa défense de la cause humaine. Je n’ai donc pas de raisons de ne pas croire que ce discours sera suivi d’actions. Si tel n’est pas le cas, cela rendrait difficile le prochain discours sur la France Afrique. Comme ces mauvaises pratiques avaient souvent leurs relais parmi nous les africains, j’allais aimer qu’il y ait des débats sur comment ces catégories de personnes en Afrique pourraient rapidement changer. Je pense que le peuple africain reconnait le lien qui existe entre la France et l’Afrique et souhaite que ce lien soit favorable à toutes les nations.
La mondialisation ne doit pas accepter les comportements isolés ; elle doit être fondée sur la forme universelle des droits de l’homme : tout être humain doit avoir le droit de manger à sa faim, de se loger et s’épanouir. Le partenariat entre la France et l’Afrique doit donner l’exemple. L’Afrique est le continent qui a l’espace, qui a les hommes et où l’investissement est rentable. Le secteur agricole est majoritairement archaïque. Les villes se nourrissent de 50 à 60% d’aliments importés. Les ruraux vont vers les villes et la nature se dégrade. Dans la nouvelle vision de France Afrique, il y a donc du travail à faire tout de suite et des résultats à constater d’ici le prochain discours.
Je garde espoir.
                                        Ouagadougou, le 3 novembre2012
                                                   TRAORE B. François,
                                                  www.francoistraore.blogspot.com                        
                                                   Président d’honneur de l’AProCA,
           Docteur honoris causa de l’université
           de GEMBLOUX.
           (+226) 70 95 34 45
                                                   (+226) 78 50 16 25