Dans
les années 2000, les producteurs de coton du Bénin, du Burkina, du Mali et du
Tchad avons lancé un appel contre les subventions américaines et européennes. Ces
subventions faussaient la compétition entre nous les acteurs. Nous avons à l’époque
senti l’unicité de tous les négociateurs africains sur ce sujet dans les
négociations de l’OMC à Cancun et à Hong-Kong. Quelques rencontres ont continué
après cela sans aboutir à la satisfaction réelle des producteurs de coton
africains. La leçon que je tire est que l’Afrique ne doit pas aller à de telles
rencontres pour faire de la complaisance. Nous sommes tous des pays en voie de
développement et ce n’est que par la production et le commerce que nous pouvons
nous développer. Dans ce commerce nous devons prioriser la transformation de
nos produits sur place et la professionnalisation de nos acteurs pour la
productivité et la qualité si nous voulons nous imposer sur ce marché mondial. L’Afrique
est l’un des rare continent qui ne bouscule pas assez la compétitivité pour s’imposer
sur ce marché. J’interpelle donc tous les libres penseurs à réfléchir plus sur
ce sujet pour que l’Afrique prenne sa place dans le commerce mondial et cela ne
fera que rendre agréable cette mondialisation.
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