Après
la colonisation, les leaders des pays africains indépendants, pour amorcer la
démocratie, ont créé des partis politiques. Et comme ils n’étaient pas nombreux
comme cadres, il y a eu donc des grandes tendances qui étaient souvent propres
aux africains. D’autres faisaient alliance avec des tendances occidentales. Les
intérêts ont donc commencé à se croiser. Comme expérience, je pense que c’était
des passages obligatoires. Aujourd’hui la majeure partie des pays africains ont
plus de 50 ans d’expérience dans ce que nous pouvons appeler l’autonomie de
gestion. La vision pour un parti politique devait donc être basée sur l’unité
de la population et pour son développement. Le constat dans cette Afrique
indépendante avec toujours un taux d’analphabétisme très élevé, est que nous
nous retrouvons avec des centaines de partis politiques dans certains pays. Et
quand vous posez la question à cette population analphabète après une campagne
politique, ils vous diront : « les politiciens sont les mêmes, après
les élections, eux leur situation change et la nôtre n’évolue pas bien »
et cela fait que la population ne se retrouve pas dans ce que les politiciens appellent
idéologie. L’idéologie qui fait souvent l’unanimité au sein de la population est
que les politiciens ont droit à tout pendant que la population doit attendre.
Personnellement, je ne pense pas qu’on ait besoin de cette multitude de parti,
et si la politique n’est pas une profession où on ne cherche qu’à gagner sa vie,
je pense que nous devons tous pouvoir nous insérer quelque part pour avoir des
grandes tendances. L’idéologie commence par l’homme, sa sociabilité et son
intérêt vis-à-vis de la masse et cela, on doit le constater autour de chacun
avant qu’il ne se déclare politicien. Et quand on se déclare politicien, cela
doit continuer et ça veut dire qu’on doit pouvoir s’insérer dans une tendance,
l’objectif étant de contribuer au développement de la masse. L’idéologie qui
est donc essentielle pour moi, pour quelqu’un qui en a à partager, c’est le
développement pour tous, même les ruraux, et ça, ce n’est pas le nom d’un parti
qui va le contredire et encore moins un groupuscule.
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