jeudi 27 octobre 2016

CE QUE JE PENSE DE L’INSÉCURITÉ AU BURKINA FASO



           L’insécurité a commencé au Burkina Faso à partir de l’assassinat du Président Thomas Sankara et de ses compagnons le 15 octobre 1987. Une série d’assassinats se sont également succédé durant les 27 ans de règne de Blaise Compaoré ; à cette série de crimes s’en est suivie l’insécurité financière pendant laquelle lui et son clan ont toujours été les privilégiés sur la richesse du Burkina. Pour ceux qui connaissent cette famille, elle n’a pas hérité de richesse. Au contraire, elle a été soutenue par des familles dont  celle du père de Sankara. Le 31 octobre 2014, après un carnage de la jeunesse, Monsieur Compaoré a été obligé de se retirer avec un convoi de voitures et de fortune.  Comme la révolution du peuple burkinabè n’en voulait pas au physique, lui et son clan se sont presque tous retirés du pays avec des fortunes ; sauf quelques-uns qu’on a pu arrêter. Dans le passé, ils ont été les professionnels de l’insécurité dans plusieurs pays et comme ils se sont tous cachés dans des pays voisins, ils continuent à perpétuer leurs habitudes de violence, surtout qu’ils avaient des amis violents. Au nom du peuple burkinabè et au nom du Burkina qui reste leur patrie, nous leur demandons pour la grâce de Dieu, de laisser le Burkina tranquille pour pouvoir revenir au Burkina quand les préalables seront gérés.
          Après l’insurrection, des élections ont porté Rock Marc Christian KABORÉ Président au Burkina Faso ; un progressiste non violent et pacifique. Le peuple burkinabè qui a été manipulé pendant ces 27 ans s’est sacrifié pour avoir accès à une vraie démocratie. Ce peuple ardent et travailleur souhaite le développement. La population du Burkina est ouverte à l’extérieur et cette ouverture permet à la population une symbiose d’harmonie permettant ainsi aux acteurs de se compléter. C’est dans ce sens que le peuple burkinabè attend de tous les peuples qui aiment la paix et la justice une bonne collaboration entre les institutions, les nations et les peuples. Ce peuple compte sur sa propre force de travail éprouvée. Mais la mondialisation oblige, nous avons besoin d’une complémentarité avec les autres peuples pour arriver au développement. Je dis à tous les partis politiques que la démocratie commence par le patriotisme et l’humilité. La démocratie c’est le partage des idées pour construire et cette maison à construire qu’est le Burkina, nous sommes obligés de la bâtir ensemble car tout le monde y habite. La démocratie dans la haine et la méfiance n’a jamais servi. L’homme dans sa nation doit travailler pour avoir une contribution positive car à la retraite, c’est de cela que tu pourras te venter publiquement. Le peuple burkinabè a été patient et c’est ce peuple qui demande à tous les hommes politiques patience et collaboration. Que Dieu protège le Burkina Faso.
En tant que citoyen burkinabé
Ouagadougou, le 27 octobre 2016

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