vendredi 27 juin 2014

Ce que je pense de l’invitation prévue en début août 2014 des chefs d’États africains par le président Barack OBAMA aux États-Unis.

Lorsque le président Barack OBAMA a été élu le 04 novembre 2008, cela avait suscité la réaction de beaucoup d’africains, croyant que le fait qu’il a une origine africaine, qu’il allait aider l’Afrique pour qu’un certain nombre de situations changent en faveur de la population. À l’époque, l’Amérique était dans une situation économique et sociale  difficile. Le premier mandat de OBAMA a permis aux américains de comprendre qu’il est l’homme de la situation. Les américains l’on offert un second mandat.

Lors du décès du président Nelson MANDELA, OBAMA dans son discours a montré que Nelson MANDELA était son idole. Cela veut dire qu’un chef d’État 100% africain peut également mener de bonnes actions. Dans ses discours, OBAMA est allé plus loin. Selon ma  compréhension, il avait dit qu’il ne peut pas comprendre que Nelson MANDELA soit apprécié par les chefs d’États africains et que cela n’ait pas un effet sur le  comportement  de tous ces chefs d’États.

Je souhaite que tous les chefs d’États invités fassent le déplacement. Je connais déjà 50% du discours que OBAMA tiendra devant eux. Si moi, je le sais en tant que paysan, c’est que la majorité des chefs d’États africains qui iront au rendez-vous le savent. Je souhaite que les chefs d’États africains aient le courage du changement avant de partir. Cela est nécessaire pour  mieux comprendre le discours de OBAMA. Je sais que si le président OBAMA leur promet  des milliards, aucun chef d’État africain n’oubliera cette promesse. Comme il a démontré sa capacité à transformer un pays dans une situation difficile en une situation favorable dans un grand pays comme les États-Unis, nos chefs d’États doivent lui prêter l’oreille par rapport à son expérience de gestion.

Au Burkina Faso, nous avons bénéficié de l’appui des États-Unis par le biais du Millenium Challenge. Toute la population burkinabè a vu et apprécié positivement la rigueur avec laquelle les américains ont voulu que les travaux soient exécutés. Cela veut dire que la doctrine du peuple américain a toujours été la rigueur et la perfection.

Parallèlement à l’invitation  des chefs d’États africains, la société civile est également invitée. Je trouve que la prise en compte de la société civile dans ce grand événement est une bonne initiative car aux États-Unis le pouvoir est orienté par la population. Il faut que la société civile africaine apprenne également à orienter les décideurs africains vers une rigueur dans la gestion.

À la fin de son dernier mandat, le président Barack OBAMA sera un ancien chef d’État américain. Je suis convaincu que l’expérience du président OBAMA sera un trésor pour le monde entier. Cela lui permettra d’entamer une autre carrière. Même si sa tête commence à blanchir, il restera jeune par rapport à certains chefs d’États. Cette jeunesse lui donnera plus de temps que Nelson MANDELA pour être utile au monde entier.

Ouagadougou, le 27 juin 2014
TRAORÉ B. François,
Agriculteur Burkinabè,
Docteur honoris causa de l’Université de Gembloux,
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