jeudi 8 décembre 2011

Ce que je pense de la rencontre sur la relecture de la loi de la biotechnologie.

J’ai été invité par l’Agence Nationale de Biosécurité (ANB) à Fada pour travailler sur un document portant sur la relecture de la loi sur la biotechnologie. Toutes les couches sociales étaient représentées. Il s’agissait de la loi burkinabè qui s’est basée sur le protocole de Katagena et de voire également le Protocole additionnel de Nagoya. L’objectif était d’examiner cette loi en vu de déterminer comment nous pouvons l’améliorer en tant que burkinabè ayant déjà adopté le coton génétiquement modifié (CGM).

Les analyses se portaient beaucoup sur la façon de rassurer la sécurité, de prévenir d’éventuels risques qui pourraient arrivés et également de voir dans quelle mesure nous pouvons faciliter la collaboration que nous pourrions avoir avec des entreprises qui détiennent la technologie. Il y a eu trois jours de débats.

Après les 3 jours de débat, nous pensions avoir le juste milieu parce qu’autant les multinationaux sont souvent craints parce que certains pensent qu’ils peuvent nous posséder, autant je pense que nous avons également besoin de leur technologie. Si ce n’est pas leur technologie que nous achetons directement, c’est le résultat de leur technologie que nous aurons à acheter en produit fini, en tissu coton et en aliment chez quelqu’un qui l’aura adopté. Alors, je pense qu’il faut faire confiance à nos chercheurs, surtout ceux qui veulent être utiles pour le Burkina ; ceux qui veulent rembourser ce que le Burkina a investi pour eux, et qui veulent booster l’économie du Burkina avec leur savoir, avec ce qu’ils ont appris. Il faudra que les firmes acceptent une bonne collaboration avec ces chercheurs pour qu’ils comprennent et maitrisent mieux cette technologie. Pour moi, un homme doit être utile pour sa nation. Pour cette utilité, son savoir faire et sa connaissance doivent déborder sur même ceux qui ne le connaissent pas en terme de résultats positifs. C’est de cette manière que le Burkina pourra faire une croissance agricole accélérée.

Ouagadougou, le 04 décembre 2011

TRAORE B. François,

www.francoistraore.blogspot.com

Président d’honneur de l’AProCA,

Docteur honoris causa

de l’université de Gembloux

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