Le samedi 06 mai 2017, le PDG de
GEOCOTON Abbas JABER s’est prononcé sur la Radio France Internationale (RFI)
sur la place que l’Agriculture (production agro-sylvo-pastorale) africaine
pourrait occuper dans le monde dans l’avenir. De ce que j’ai compris de cette
intervention, c’est en Afrique que se trouve l’avenir de l’Agriculture surement
parce que 60% des terres cultivables dans le monde s’y trouvent et les bras
valides y sont également car la population est jeune. Permettre donc à cette
population de bénéficier de toutes les technologies que la science moderne a
découvertes pour faciliter cette Agriculture aux humains serait salutaire. Les
OGM font partie de ces technologies qu’il cite. Selon lui, ce n’est pas normal
que dans les autres continents, cette biotechnologie soit utilisée et que par
la propagande, on empêche des africains de l’utiliser. C’est préférable qu’on
utilise plutôt la modernisation de l’Agriculture pour maintenir cette jeunesse
en Afrique et développer l’Agriculture parce que le monde en a besoin. Autant
les africains bazardent tous leurs biens pour aller en Europe, autant l’Europe
fournit d’efforts pour soit les sauver, soit les faire retourner en Afrique ou
les enterrer s’ils ont pu être repêchés. Je trouve donc la position de Monsieur
Abbas JABER courageuse et humaine contrairement à certaines positions
hypocrites qui font semblant d’aimer l’Afrique pendant les débats et démontrent
le contraire dans leurs pratiques quotidiennes.
Connaissant
personnellement Monsieur Abbas JABER, il est d’abord africain pour être né au
Sénégal, il est celui également qui a racheté la société cotonnière française DAGRIS
qui a des actions dans plusieurs sociétés cotonnières des pays francophones
africains. Au début des indépendances, dans les écoles primaires on lisait sur
les syllabaires « Mamadou et Binéta » qui étaient des enfants.
Aujourd’hui, Mamadou et Binéta sont devenus « vieux » ; c’est pour
dire que ce ne sont pas des outils de réflexion ou de la capacité
intellectuelle qui manquent aux africains. C’est l’engagement patriotique dans
la cohésion que nous devons cultiver pour mieux réfléchir et mieux décider. La haute
technologie a été utilisée pour fabriquer les armes. En Afrique, on peut
trouver toutes les formes d’armes de combat que nous avons pu acquérir pour
nous entre-tuer. Est-ce que c’est cela notre outil de développement ? L’achat
de ces armes n’a pas empêché les rebellions sur le continent berceau de
l’humanité. C’est en Afrique qu’on voit toutes les atrocités souvent au sein
d’un même peuple dans le même pays. À mon avis, nous gagneront à arrêter d’être
des marionnettes et à mettre ensemble notre continent en marche. Ce
réveil fertile passe effectivement par l’Agriculture et l’utilisation de toutes
les technologies possibles. Les scientifiques qui ont travaillé sur toutes les
technologies en Agriculture sont des scientifiques universels. La science doit
permettre à l’homme de moins souffrir et de gagner plus tout en préservant
l’écosystème. Il suffit tout simplement de réfléchir objectivement et d’adapter
les technologies à son milieu en prenant toujours en compte la durabilité de ce
métier qui est fait pour nourrir l’Homme. Je serais heureux comme Monsieur Abbas
JABER, que l’Agriculture africaine prenne la place importante qu’elle mérite
pour l’humanité.
En tant que Agriculteur Burkinabé
Ouagadougou,
le 08 Mai 2017
TRAORE B. François,
Agriculteur Burkinabé
Docteur
honoris causa de l’Université de Gembloux,
www.francoistraore.blogspot.com
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