L’Occident a refusé le développement
des pays africains initié par Mouammar KADHAFI. C’est ainsi qu’après l’invasion
de la Lybie par l’Occident, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, se sont vus
envahis par les terroristes et les mercenaires. Ces hommes du mal ont été
formés et équipés par l’Occident pour faire ce sale boulot. Cependant, l’Occident
a été surpris par la révolte de la population africaine en union avec son armée.
Les différents coups d’états ont eu lieu parce que les différents chefs d’états
démocratiquement élus n’avaient plus la confiance de la population. Dans cette
insécurité entretenue par l’Occident, le constant de ces derniers jours, est
que l’Occident, particulièrement les États-Unis et la France, ne veulent plus
se cacher dans la manipulation. Nous
savons que toutes les sanctions de la CEDEAO et de l’Union africaine ont été
décidées par eux.
Ces derniers jours, la France a
décidé de faire la guerre ouverte au Niger avec bien-sûr la complicité des
États-Unis. Elle aurait aussi décidé d’assassinat les trois chefs d’états
révolutionnaires. Moi je trouve que rien n’est nouveau dans tout ce que la
France et les États-Unis font en Afrique. La seule chose qui a changé, c’est leur
manière d’intervenir. Ce constat, je le fais pour interpeller les hommes
politiques et les intellectuels africains. Les différents peuples chaque fois
manipulé lors des élections ont compris qu’ils doivent être unis et ils l’ont démontré.
Les trois chefs d’états révolutionnaires ont aussi posé des actes qui montre
leur union. Je trouve que c’est du panafricanisme sur lequel je peux
interpeller les intellectuels et les hommes politiques.
J’ai entendu un jour, un ancien ministre
des affaires étrangères burkinabé sur une chaine internationale, dire que le
pire reste à venir. Pour quelqu’un qui a été Président d’un parti politique,
qui a été ministre des affaires étrangères, qui est né au Burkina Faso, d’un
père et d’une mère burkinabé, je m’attendrais à ces contributions ne serait-ce
que pour ses propres parents. En tout cas, je trouve que ce langage était mal
placé. Je lui dis que ses parents ont le droit de compter sur lui pour vivre en
paix. Je pense que tout le monde peut contribuer positivement parce que chacun
a un devoir vis-à-vis de sa nation en danger.
J’entends aussi souvent certains
accusé le Président Burkinabé dans ses interventions. Pour eux, la période
ZANKARA et la période actuelle n’est pas la même chose. Alors que moi je
constate que la situation s’est empirée par rapport à la période SANKARA. Nous
avons donc forcément besoin d’un travail de conscientisation qui doit être le
travail de tout le monde dont le Président du Faso lui-même. Dans ce langage,
je ne le vois pas prendre un fusil. Quand il faut prendre le fusil, on le voit
sur le terrain. Moi je veux tout
simplement que les intellectuels et les hommes politiques, unanimement,
contribuent à cette conscientisation sur le panafricanisme. La Chine et la
Russie nous ont montré qu’on peut faire une union positive. Cette union
positive a rendu ces deux pays, des puissances. Leur objectif étant la paix et
l’épanouissement de leurs peuples dont ils pensent que toute l’humanité a
besoin.