dimanche 10 septembre 2023

Ce que je pense de l’évolution de l’insécurité au Mali, au Burkina Faso et au Niger

 

L’Occident a refusé le développement des pays africains initié par Mouammar KADHAFI. C’est ainsi qu’après l’invasion de la Lybie par l’Occident, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, se sont vus envahis par les terroristes et les mercenaires. Ces hommes du mal ont été formés et équipés par l’Occident pour faire ce sale boulot. Cependant, l’Occident a été surpris par la révolte de la population africaine en union avec son armée. Les différents coups d’états ont eu lieu parce que les différents chefs d’états démocratiquement élus n’avaient plus la confiance de la population. Dans cette insécurité entretenue par l’Occident, le constant de ces derniers jours, est que l’Occident, particulièrement les États-Unis et la France, ne veulent plus se cacher dans la manipulation.  Nous savons que toutes les sanctions de la CEDEAO et de l’Union africaine ont été décidées par eux.

Ces derniers jours, la France a décidé de faire la guerre ouverte au Niger avec bien-sûr la complicité des États-Unis. Elle aurait aussi décidé d’assassinat les trois chefs d’états révolutionnaires. Moi je trouve que rien n’est nouveau dans tout ce que la France et les États-Unis font en Afrique. La seule chose qui a changé, c’est leur manière d’intervenir. Ce constat, je le fais pour interpeller les hommes politiques et les intellectuels africains. Les différents peuples chaque fois manipulé lors des élections ont compris qu’ils doivent être unis et ils l’ont démontré. Les trois chefs d’états révolutionnaires ont aussi posé des actes qui montre leur union. Je trouve que c’est du panafricanisme sur lequel je peux interpeller les intellectuels et les hommes politiques.

J’ai entendu un jour, un ancien ministre des affaires étrangères burkinabé sur une chaine internationale, dire que le pire reste à venir. Pour quelqu’un qui a été Président d’un parti politique, qui a été ministre des affaires étrangères, qui est né au Burkina Faso, d’un père et d’une mère burkinabé, je m’attendrais à ces contributions ne serait-ce que pour ses propres parents. En tout cas, je trouve que ce langage était mal placé. Je lui dis que ses parents ont le droit de compter sur lui pour vivre en paix. Je pense que tout le monde peut contribuer positivement parce que chacun a un devoir vis-à-vis de sa nation en danger.

J’entends aussi souvent certains accusé le Président Burkinabé dans ses interventions. Pour eux, la période ZANKARA et la période actuelle n’est pas la même chose. Alors que moi je constate que la situation s’est empirée par rapport à la période SANKARA. Nous avons donc forcément besoin d’un travail de conscientisation qui doit être le travail de tout le monde dont le Président du Faso lui-même. Dans ce langage, je ne le vois pas prendre un fusil. Quand il faut prendre le fusil, on le voit sur le terrain.  Moi je veux tout simplement que les intellectuels et les hommes politiques, unanimement, contribuent à cette conscientisation sur le panafricanisme. La Chine et la Russie nous ont montré qu’on peut faire une union positive. Cette union positive a rendu ces deux pays, des puissances. Leur objectif étant la paix et l’épanouissement de leurs peuples dont ils pensent que toute l’humanité a besoin.