Le 24 Novembre, j'ai participé à une séance de formation et d'information organisée par SEMAFORT, une structure basée à Bobo Dioulasso qui travaille en commun accord avec l'INERA pour trouver des semences hybrides performantes à haute rentabilité et cela pour le maïs, le sorgho, le soja etc. En effet cela fait déjà quelques années que cette structure met à la disposition des producteurs leurs trouvailles. Les producteurs qui ont utilisé ces semences en ont témoigné devant nous sur le rendement et la performance de cette semence qui va de 8 à 10 tonnes par hectares dans la condition où le cahier de charges est bien respecté. J'ai été personnellement impressionné par ce témoignage, si bien que j'ai décidé de me rendre dans les exploitations de certains de ces paysans pour voir sur le terrain les conditions dans lesquelles ils ont travaillé. Bravo à SEMAFORT et bravo à ces paysans. Car il n'est pas normal qu'en Europe le maïs et le soja soient cultivés pour nourrir les vaches, que le rendement là-bas le permette et qu'ici nous n'arrivions pas à nourrir correctement les hommes. En tant que paysans nous nous y sommes tous engagés à changer cette situation. Nous avons eu l'occasion d'écouter également un transformateur de maïs par exemple qui apprécie non seulement la qualité de ces semences hybrides reproduits mais il trouvent que la quantité qu'il veut, il ne l'a pas au Burkina. Lui il voulait 60 000 tonnes de maïs de bonne qualité qu'il n'a pas obtenu. Il a donc encouragé les paysans à s'organiser et à avoir des contrats avec les transformateurs et les financiers. Cela rassurerait le circuit et le producteur pourrait avoir ses intrants à crédit avec la garantie qu'il y a un transformateurs qui est prêt à prendre à un prix fixé entre les acteurs. L'éleveur de volailles qui était là, a aussi donné son appréciation sur les aliments de volailles fabriqués à base de ce maïs jaune. Et son souhait serait d'avoir une homogénéité d'aliments à base de ce maïs qui va augmenter la performance et la qualité de ses œufs. Je conclu donc en disant que c'est seulement dans la performance des différentes filières que nous pouvons mieux rentabiliser le métier rural.
mardi 1 décembre 2020
jeudi 19 novembre 2020
Ce que je pense de la réconciliation au Burkina Faso
Au Burkina Faso, pendant plusieurs années, il y a eu des événements qui n'ont pas permis au Burkina d'avancer comme il se devait. Il y a eu plusieurs querelles entre des groupes d'individus, entre des partis politiques et au sein même des partis politiques. Cette année 2020 il y a des élections au Burkina Faso, et je vois que un des thèmes principaux que tout le monde utilise, c'est la réconciliation. Le terme en lui-même n'est pas mauvais, mais entre qui et qui. Moi je sais que deux partis politiques qui n'ont pas la même philosophie seront toujours opposés. Au Burkina Faso, la majorité des partis ont eu des départs. La réconciliation entre ceux-ci ne peut être laissée qu'à eux. Nous avons des conflits communautaires qui sont souvent aggravés par les mésententes entre les partis politiques ou les hommes politiques. Alors, à mon avis, ce serait du cinéma de penser qu'on peut arranger cela d'un coup de baguette magique. Nous sommes en train de faire des élections couplées. Et si on met les hommes qu'il faut aux places qu'il faut, nous aurons une assemblée capable. En plus de cela, nous avons des institutions, à mon avis, nous avons de quoi instaurer des lois et des règles qui permettent à la société de fonctionner.
Notre société africaine fonctionnait ainsi, dans chaque village il y avait des notables qui s'asseyaient et qui décidaient des règles du village. Et quand on les transgressait, il y avait un jugement, et il y avait des sanctions. Le problème de notre monde moderne est que nous avons des règles mais elles ne sont souvent pas appliquées. Une règle appliquée à la tête du client crée forcément une société de désordre. Les États-Unis c'est un grand pays, mais si le pays est à ce niveau de développement, c'est qu'il y a eu des lois qui l'ont permis, et ils ont des structures qui les réadaptent à chaque foi que cela est nécessaire. Moi je veux donc que nous parlions de développement, si tout le monde aime ce pays, il n'y a pas de raison qu'on ne se complète pas.
samedi 31 octobre 2020
CE QUE JE PENSE DE LA CRISE ACTUELLE DUE AU CROYANCES DANS LE MONDE
La particularité de l'humain par rapport aux autres êtres c'est sa croyance spirituelle et sa liberté. C'est ainsi que d'un homme à un autre, d'une famille ou d'une communauté à l'autre, il y a l'animisme qui a été pratiqué dans plusieurs sociétés et des religions dites universelles de par le nombre de leurs adeptes. La capacité intellectuelle de l'homme lui offre la possibilité de choisir et de décider librement selon les sociétés sur sa croyance. Ce qui n'enlève rien au fait que nous sommes tous des humains qui avons pratiquement les mêmes besoins pour vivre et cela doit nous pousser à une complémentarité qu'aucune croyance n'a contredite. Nous voyons également qu'avec la capacité intellectuelle de l'homme, la recherche a permis de doter l'homme d'un certain nombre de besoin qui sont automatiquement partagés pour rendre conviviale la vie des humains dans le monde. Tout cela me pousse donc a ne pas comprendre la haine de ces derniers moments occasionnée par les croyances. Alors moi je pense que l'homme est capable de passer au dessus toutes ces choses qui ne rendent pas service à l'humanité. À mon avis l'engagement entre l'homme et sa croyance est d'abord individuelle . Et toutes les croyances nous jugeront sur nos propres actes et non ceux des autres et c'est le plus difficile à accomplir. Je pense que les hommes doivent prendre conscience de cet état de faits et s'occuper de leurs consciences vis à vis de leurs croyances. Au lieu de s'occuper de ce que les autres pensent et font.
samedi 8 août 2020
CE QUE JE PENSE DE LA SÉCURISATION FONCIÈRE DES TERRES AGRICOLES
Dans le milieu rural, la résolution du problème
foncier est un outil de développement pour tous les ruraux. Chacun a une
portion sur laquelle il travaille pour gagner sa vie. Je souhaite donc une
réflexion qui leur permette de gagner ce capital sans qu'on ne les dépossèdent.
Nous avons vu que dans les villes, quand ont fait un lotissement, ceux qui sont
pauvres sont obligés de liquider leur cour et aller s'installe loin parce
qu'ils ne peuvent pas payer ce qu'on les demande. C’est comme ça qu'on crée les
bidonvilles, car ils sont obligés d'aller s'installer plus loin dans les zones
non loties en milieu rural. Ce serait plus grave si cette méthode est utilisée.
L'exemple de l'Afrique du Sud où on a dépossédé les pauvres pour les riches
reste toujours un goulot d'étranglement pour cette population pauvre. Nous
pouvons éviter cela.
jeudi 6 août 2020
Ce que je pense de la politique
A ma compréhension, c'est à partir du moment où l'homme a
sélectionné des plantes et des animaux sauvages et les a domestiqué pour
pratiquer l'agriculture et l'élevage et s'est fabriqué un abri, que la
politique a commencé. Certains l'appelleront civilisation. En tout cas l'homme
s'est fait une différence entre lui et l'animal. L'évolution mentale a joué un
grand rôle. C'est ainsi que les Hommes a commencé à créer des villages, à vivre
ensemble et à avoir un dialecte. Ils ont donc créé
des coutumes. C'est après les coutumes que certaines grandes religions sont
arrivées et cela ne s'est pas fait sans conflit. Dans la résolution de ces
conflits, il y avait au fur et à mesure la recherche du bien-être et de la
domination. C'est dans ce contexte que sont venues les différentes
colonisations et dominations. Alors, si on veut bien réfléchir, les actions de
base de la politique ou de la civilisation, personne ne les a apprises à son
semblable. La preuve est que nos céréales sont différentes tout comme l'élevage
selon le contexte.
De
nos jours, cette civilisation ou politique a atteint un niveau technique ou
idéologique où la destruction de l'Homme prend souvent le pas sur la recherche
du bien-être de l'humain. L'Afrique qui a été colonisée a reçu des coups et
continue à en recevoir si bien que certains pensent que nos ancêtres ne
raisonnaient pas. Moi je pense que cette colonisation et cette mondialisation
peut être une leçon tout en profitant des idéologies et technologies qui ont
existé et qui existent pour faire profiter la population africaine. Ce qu'on
appelle politique aujourd'hui n'est pas une obligation mais chaque humain a un
devoir social qu'il doit assumer et cela doit être permanent. Et c'est dans ce
sens qu'on peut avoir la complémentarité. Dans la complémentarité, l'Afrique
peut se développer.