Lorsque le président Barack OBAMA a été élu le 04
novembre 2008, cela avait suscité la réaction de beaucoup d’africains, croyant
que le fait qu’il a une origine africaine, qu’il allait aider l’Afrique pour
qu’un certain nombre de situations changent en faveur de la population. À
l’époque, l’Amérique était dans une situation économique et sociale difficile. Le premier mandat de OBAMA a permis
aux américains de comprendre qu’il est l’homme de la situation. Les américains
l’on offert un second mandat.
Lors du décès du président Nelson MANDELA, OBAMA
dans son discours a montré que Nelson MANDELA était son idole. Cela veut dire
qu’un chef d’État 100% africain peut également mener de bonnes actions. Dans
ses discours, OBAMA est allé plus loin. Selon ma compréhension, il avait dit qu’il ne peut pas
comprendre que Nelson MANDELA soit apprécié par les chefs d’États africains et
que cela n’ait pas un effet sur le comportement de tous ces chefs d’États.
Je souhaite que tous les chefs d’États invités
fassent le déplacement. Je connais déjà 50% du discours que OBAMA tiendra
devant eux. Si moi, je le sais en tant que paysan, c’est que la majorité des
chefs d’États africains qui iront au rendez-vous le savent. Je souhaite que les
chefs d’États africains aient le courage du changement avant de partir. Cela
est nécessaire pour mieux comprendre le
discours de OBAMA. Je sais que si le président OBAMA leur promet des milliards, aucun chef d’État africain
n’oubliera cette promesse. Comme il a démontré sa capacité à transformer un
pays dans une situation difficile en une situation favorable dans un grand pays
comme les États-Unis, nos chefs d’États doivent lui prêter l’oreille par
rapport à son expérience de gestion.
Au Burkina Faso, nous avons bénéficié de l’appui des
États-Unis par le biais du Millenium Challenge. Toute la population burkinabè a
vu et apprécié positivement la rigueur avec laquelle les américains ont voulu
que les travaux soient exécutés. Cela veut dire que la doctrine du peuple américain
a toujours été la rigueur et la perfection.
Parallèlement à l’invitation des chefs d’États africains, la société civile
est également invitée. Je trouve que la prise en compte de la société civile
dans ce grand événement est une bonne initiative car aux États-Unis le pouvoir est
orienté par la population. Il faut que la société civile africaine apprenne
également à orienter les décideurs africains vers une rigueur dans la gestion.
À la fin de son dernier mandat, le président Barack
OBAMA sera un ancien chef d’État américain. Je suis convaincu que l’expérience
du président OBAMA sera un trésor pour le monde entier. Cela lui permettra d’entamer
une autre carrière. Même si sa tête commence à blanchir, il restera jeune par
rapport à certains chefs d’États. Cette jeunesse lui donnera plus de temps que
Nelson MANDELA pour être utile au monde entier.
Ouagadougou, le 27 juin 2014
TRAORÉ B. François,
Agriculteur Burkinabè,
Docteur honoris causa
de l’Université de Gembloux,
E-mail: dadilotbf52@yahoo.fr
Skype:dadilotbf52
(+226) 70 95 34 45
(+226) 78 50 16 25
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