Du 22 au 23 décembre 2011, j’étais à une rencontre dénommée « première rencontre du comité d’orientation du coton bioéquitatable et équitable » organisée par l’AProCA. C’est un grand projet financé par l’agence française de développement (AFD) sur la demande de l’AProCA. L’AProCA dans sa mission, veut accompagner toutes les initiatives dans le domaine du coton. Pour l’AProCA, même si le coton bioéquitable et équitable sont des niches, il y a des producteurs qui les produisent et qui y gagnent. Comme la mission de l’AProCA n’est pas d’orienter mais d’accompagner, elle a été heureuse de bénéficier de cette volonté de l’AFD dans ce projet. Ce projet a été signé depuis 2008 mais avec les problèmes sur du marché du coton et notamment ceux du coton bio-équitable et équitable qui ont perturbé l’engagement des producteurs, nous venons enfin avec les chercheurs et les représentants des sociétés cotonnière de tenir ce comité d’orientation. Ce comité est essentiellement basé sur la recherche de solutions aux problèmes qui minent ce mode de production. Les participants acteurs ont tenu à relever la lenteur du démarrage de ce projet et se demandent si le projet n’était pas seulement pour des réunions. Nous leurs avons fait savoir que la crise était un des facteurs qui influencent sa réalisation. Comme sur le marché mondial, le marché du coton en général se porte mieux maintenant, et que de nos jours les conditions suspensives de l’AFD dues à ses procédures sont levées, la réalisation de ce projet sera accélérée. Il se trouve même que certaines activités du projet étaient déjà menées sur le terrain par ELVETAS et certains de ses partenaires. L’absence des partenaires MAXHAAVELAR et FLO a été regrettable car dans ce projet ils constituent le maillon qui doit éclairer les acteurs dans la commercialisation depuis l’Europe. A la fin de la rencontre une recommandation spéciale a été faite à leur encontre pour qu’ils jouent bien leur rôle d’éclaireurs sur le marché.
Par la suite, le projet a été de long en large examiné pour comprendre tous les problèmes au niveau du producteur et de la recherche. Ces problèmes sont entre autre celui du rendement, l’insuffisance de la fumure organique, les alternatives limitées de produire des traitements biologique, le problème foncier, celui de la variété de semence adaptée au coton biologique. Pour ce qui est de la recherche, c’est essentiellement le problème de financement, d’insuffisance de matériel et de la coordination entre les différentes recherches. Des propositions de solutions ont été faites sur tous ces axes. Ce projet sur le coton bio-équitable et équitable va bientôt prendre sa forme. L’AProCA remercie l’agence française de développement pour cet appui et cette compréhension en suivant l’allure des acteurs et en appuyant leurs travaux.
Ouagadougou, le 02 janvier 2012
TRAORE B. François,
Président d’honneur de l’AProCA,
Docteur honoris causa de l’université
de GEMBLOUX.
(+226) 70 95 34 45
(+226) 78 50 16 25
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