Pendant
la période des fêtes de fin d’année 2015, le Gouvernement de transition avait
pris une décision dans laquelle il interdisait les pétards au Burkina Faso. Cette
décision avait été prise pour faire face à l’insécurité et dans le souci de ne
pas être surpris des éventuelles attaques. A mon avis cette mesure n’a pas été
comprise. La contre information que nous avons eu par la suite était que
certains commerçants disaient qu’ils avaient déjà importé les explosifs et payé
les taxes de douane. Il fallait qu’ils vendent les explosifs pour entrer dans
leur fonds. Le vendredi 15 janvier 2016, les terroristes ont attaqué en plein
cœur de Ouagadougou. Nous avons entendu certains qui n’étaient pas sur place et
qui ne voyaient pas la scène, dire qu’ils croyaient que c’est les pétards que
les gens ont payé pour les fêtes qui continuaient à être utilisés. Cette
situation me fait comprendre que la décision qui était prise de ne pas utiliser
les explosifs était effectivement pour notre sécurité.
Après
ces attaques du 15 janvier 2016, le Président du Burkina Faso et son Premier
Ministre, ont eu un ton ferme sur les dispositions qu’ils vont prendre pour contrer
ces genres d’attaques. Le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Sécurité, Simon
COMPAORE, a pris les choses en mains. Ce monsieur est bien connu des Burkinabé
pour sa fermeté et sa connaissance du milieu administratif. Il va surement
engager des actions dans la sécurité qui mérite d’être soutenues. Nos
différents services de sécurité et l’Armée nationale ont des Hommes capables dans leur sein. Il suffit tout simplement
de savoir organiser ces capacités avec une hiérarchie bien repartie. Lors du
coup d’état qui a été déjoué et pendant que la médiation de la CEDEAO était en
cours, j’avais dit que la seule chose à négocier était la réconciliation entre
les éléments du RSP et le peuple burkinabé. Je continue à croire à cela ;
certains avec toute leur capacité de
formation se sont soumis au chef d’état-major des armées. D’autres continuent à
faire le récalcitrant. Chose qui n’est pas patriote car ils ont tous leurs
parent au Burkina Faso. Et c’est le Burkina qu’il faut servir. Ce Burkina a
besoin de paix pour que tout le monde gagne sa vie. Comme tous les pays sahéliens
sont menacés, une coordination entre ces pays seraient salutaire pour la sécurité
des peuples. Le terrorisme étant aujourd’hui un phénomène mondial, tous les
peuples du monde doivent mettre leur capacité ensemble pour l’enrailler. Désormais
les rencontres de nos dirigeants doivent forcement aboutir à des résultats qui
prennent effectivement en compte la sécurité, l’éducation, la formation et le
développement. C’est cela la raison de faire la démocratie.
En
tant que militant MPP
Ouagadougou, le 24 janvier 2016
TRAORÉ B. François,
Agriculteur Burkinabé,
Docteur honoris causa
de l’Université de Gembloux,
E-mail: dadilotbf52@yahoo.fr
(+226) 70 95 34 45
(+226) 78 50 16
25
BURKINA FASO
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire