dimanche 4 octobre 2015

Ce que je pense après l’arrestation des putschistes

L’armée nationale du Burkina Faso vient de libérer son peuple d’un chao programmé par les putschistes du 16 septembre 2015. Le 02 octobre dernier, après leur acte triomphal, ces militaires ont été accueillis dans toutes les localités d’où ils venaient par la population inspirée par la joie. On se rend compte que cette population est reconnaissante quand un acte patriote est posé. Mon père avait l’habitude de me dire qu’on ne peut pas chanter les louanges d’un homme quand il ne fait que de l’ordinaire. C’est devant un acte extraordinaire que les autres en face font de toi un héros. Les acclamations du peuple devant ces militaires répondent à cela. L’acte de l’armée républicaine n’a pas été de caractère belliqueux mais une bravoure professionnelle reconnue unanimement par le peuple burkinabé. Les militaires ont fait leur travail. Les putschistes sont dans la main de la justice et cela doit siffler la fin du système COMPAORÉ.

Parmi les dérives du système COMPAORÉ, la mauvaise gouvernance sociale et économique étaient les principales reproches. Je compte donc sur notre brave justice pour enrailler définitivement le système. Le peuple est là pour apprécier. La joie manifeste du peuple vis-à-vis de l’acte des militaires a fait une mobilisation titanesque que le régime COMPAORÉ, même avec l’argent, n’a jamais pu faire. La population a mare de faire la courbette pour survivre. Non seulement elle subissait des crimes mais tous les domaines économiques étaient possédés ou téléguidés par les membres du système COMPAORÉ. Tous ceux qui acceptaient cette manipulation étaient des rois comme eux, des intouchables. Jusqu’à ce jour, Ce système existe toujours. Pour eux, c’est l’argent qui fait tout. C’est de ça que le peuple a marre. Nous savons également que notre justice était étouffée. À écouter le Président KAFANDO et son gouvernement, ils sont contre cette façon de faire. Il n’y a donc pas de raison qu’on ne compte pas sur notre justice, la faire confiance. Je dis courage à cette justice.

En tant que citoyen burkinabé
Ouagadougou, le 04 octobre 2015
TRAORÉ B. François,
Agriculteur Burkinabé,
Docteur honoris causa de l’Université de Gembloux,
E-mail: dadilotbf52@yahoo.fr  
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 (+226) 78 50 16 25

 BURKINA FASO

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