L’armée nationale du Burkina Faso
vient de libérer son peuple d’un chao programmé par les putschistes du 16
septembre 2015. Le 02 octobre dernier, après leur acte triomphal, ces
militaires ont été accueillis dans toutes les localités d’où ils venaient par
la population inspirée par la joie. On se rend compte que cette population est
reconnaissante quand un acte patriote est posé. Mon père avait l’habitude de me
dire qu’on ne peut pas chanter les
louanges d’un homme quand il ne fait que de l’ordinaire. C’est devant un acte extraordinaire que les autres en face
font de toi un héros. Les acclamations du peuple devant ces militaires
répondent à cela. L’acte de l’armée républicaine n’a pas été de caractère
belliqueux mais une bravoure professionnelle reconnue unanimement par le peuple
burkinabé. Les militaires ont fait leur travail. Les putschistes sont dans la
main de la justice et cela doit siffler la fin du système COMPAORÉ.
Parmi les dérives du système
COMPAORÉ, la mauvaise gouvernance sociale et économique étaient les principales
reproches. Je compte donc sur notre brave justice pour enrailler définitivement
le système. Le peuple est là pour apprécier. La joie manifeste du peuple
vis-à-vis de l’acte des militaires a fait une mobilisation titanesque que le régime
COMPAORÉ, même avec l’argent, n’a jamais pu faire. La population a mare de
faire la courbette pour survivre. Non seulement elle subissait des crimes mais
tous les domaines économiques étaient possédés ou téléguidés par les membres du
système COMPAORÉ. Tous ceux qui acceptaient cette manipulation étaient des rois
comme eux, des intouchables. Jusqu’à ce jour, Ce système existe toujours. Pour
eux, c’est l’argent qui fait tout. C’est de ça que le peuple a marre. Nous
savons également que notre justice était étouffée. À écouter le Président
KAFANDO et son gouvernement, ils sont contre cette façon de faire. Il n’y a
donc pas de raison qu’on ne compte pas sur notre justice, la faire confiance.
Je dis courage à cette justice.
En tant que citoyen
burkinabé
Ouagadougou, le 04
octobre 2015
TRAORÉ B. François,
Agriculteur Burkinabé,
Docteur honoris causa
de l’Université de Gembloux,
E-mail: dadilotbf52@yahoo.fr
(+226)
70 95 34 45
(+226) 78 50 16 25
BURKINA FASO
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