Ce que je pense du vent de panafricanisme qui souffle dans le monde

 

Au Niger, il y’a eu un coup d’État menée par les militaires et la population. Nous avons constaté que la population est prête à faire la guerre du panafricanisme qui veut dire que les ressources de l’Afrique doivent être au bénéfice de la population africaine. En 2011, quand j’étais un invité à une conférence de presse au Cameroun, j’avais dit que les chefs d’Etat africains n’étaient pas le choix du peuple africain. Ils sont choisis par les occidentaux pour lesquels ils travaillent. En effet, lors des élections, c’est l’argent qui parle. Aujourd’hui, la population a compris qu’avec la démocratie des élections où de l’argent est partagé, qu’elle était en train de manger son totem. De nos jours, nous avons remarqué que la jeunesse a rompu les frontières dans des associations et avec le système de communication. 

J’interpelle ce matin tous les dirigeants africains qui ne sont pas prêts à travailler pour l’intérêt de leurs populations. Je leur demande tout simplement de démissionner tranquillement. Je sais que le mot démission n’est pas souvent très bien compris dans l’administration africaine. Ce mot est même difficile a rencontré dans le vocabulaire de l’administration. Mais avec les gouvernants, nous sommes arrivés à un niveau où ça passe où ça casse. Tous les chefs d’États relais qui auront le courage de démissionner dès maintenant auront quand même fait du bien à leurs populations. Ceux qui n’auront pas compris non seulement ils n’auront pas la paix mais ils risquent de perdre leur vie. Leur départ permettra à la population de tracer sa vision. Tout peuple à son histoire. Les difficultés du passé ont aujourd’hui forgé la population à prendre sa responsabilité. À bon entendeur, salut !