Le 24 Novembre, j'ai participé à une séance de formation et d'information organisée par SEMAFORT, une structure basée à Bobo Dioulasso qui travaille en commun accord avec l'INERA pour trouver des semences hybrides performantes à haute rentabilité et cela pour le maïs, le sorgho, le soja etc. En effet cela fait déjà quelques années que cette structure met à la disposition des producteurs leurs trouvailles. Les producteurs qui ont utilisé ces semences en ont témoigné devant nous sur le rendement et la performance de cette semence qui va de 8 à 10 tonnes par hectares dans la condition où le cahier de charges est bien respecté. J'ai été personnellement impressionné par ce témoignage, si bien que j'ai décidé de me rendre dans les exploitations de certains de ces paysans pour voir sur le terrain les conditions dans lesquelles ils ont travaillé. Bravo à SEMAFORT et bravo à ces paysans. Car il n'est pas normal qu'en Europe le maïs et le soja soient cultivés pour nourrir les vaches, que le rendement là-bas le permette et qu'ici nous n'arrivions pas à nourrir correctement les hommes. En tant que paysans nous nous y sommes tous engagés à changer cette situation. Nous avons eu l'occasion d'écouter également un transformateur de maïs par exemple qui apprécie non seulement la qualité de ces semences hybrides reproduits mais il trouvent que la quantité qu'il veut, il ne l'a pas au Burkina. Lui il voulait 60 000 tonnes de maïs de bonne qualité qu'il n'a pas obtenu. Il a donc encouragé les paysans à s'organiser et à avoir des contrats avec les transformateurs et les financiers. Cela rassurerait le circuit et le producteur pourrait avoir ses intrants à crédit avec la garantie qu'il y a un transformateurs qui est prêt à prendre à un prix fixé entre les acteurs. L'éleveur de volailles qui était là, a aussi donné son appréciation sur les aliments de volailles fabriqués à base de ce maïs jaune. Et son souhait serait d'avoir une homogénéité d'aliments à base de ce maïs qui va augmenter la performance et la qualité de ses œufs. Je conclu donc en disant que c'est seulement dans la performance des différentes filières que nous pouvons mieux rentabiliser le métier rural.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire