Il
a fallu un coup de force en Guinée Conakry, au Mali et au Niger pour qu’après l’instabilité,
il ait des élections dignes de ce nom. Lors de ces élections, ce n’est pas l’argent
et la menace qui ont fait voter la population. Comme je suis partisan de la non-violence,
je ne supporte pas quand même les
coups de force mais cette situation m’amène à poser la question à la CEDEAO et
à l’Union africaine, si ce que eux ils appellent la démocratie, c’est soutenir
les dirigeants africains dans n’importe qu’elle condition ou bien c’est mettre
à l’aise les peuples africains? Car, quand il y a coup de force, ils sont prompts
à réagir pour exclure les auteurs de ces coups de force. Ils devraient avoir de
méthodes de dialogues préventives pour éviter ces coups de force.
Au
Burkina Faso, le mandat présidentiel du président Blaise Compaoré termine en
2015. Après les élections de 2010, élections pendant lesquelles le taux de
participation de la population a été faible, le mécontentement de la population s’est
accéléré en 2011. La recherche de solutions à ce mécontentement a conduit à ce
que nous avons appelé le CCRP au Burkina Faso qui a couté beaucoup d’argent. Un
des désaccords du CCRP, selon ma compréhension, c’est la non-révision de l’article
37 de la constitution. Cela a été suivi de marches de protestation de l’opposition
et de la démission en cascade des ténors du CDP par la suite.
Depuis
lors, les billets de banques sont devenus l’outil principal de mobilisation de
la population et de gestion des ressources humaines (fonction publique) par le
parti au pouvoir au Burkina Faso. En effet, le CDP, parti au pouvoir, maintien
la révision de l’article 37. Pour lui, c’est la famille (présidentielle) Compaoré
qui est la seule capable de gouverner au Burkina.
Pour
les présidentielles de 2015, le CDP ne cache pas que son candidat est Blaise Compaoré.
Nous savons que depuis le régime exceptionnel en 1983, Blaise
Compaoré a joué un rôle. Le résultat de ce travail qui nous amène à ce que ce
soit la famille Compaoré seule qui soit
capable de gouverner, ne sera pas facile à supporter par le peuple burkinabè
qui a suffisamment donné à cette famille.
La
CEDEAO et l’Union africaine devraient pouvoir interpeller le président Blaise Compaoré
pour que cette situation ne déborde pas ; surtout que parmi les présidents
de la CEDEAO et de l’Union africaine, beaucoup
ont été démocratiquement élus. Par exemple, ces structures devraient l’encourager
à respecter la constitution en ne changeant pas l’article 37 pour se représenter
en 2015 car pour moi il est temps que
les burkinabè soient situés. Je souhaite
le débat et des actions concertées et
concrètes au sein de ces organismes pour amener le président Blaise Compaoré à
sortir par la grande porte et pour que les élections de 2015 se fassent démocratiquement
et pacifiquement ; plutôt que d’arriver à la
situation pareille du Mali et de la Centrafrique où les agriculteurs et les éleveurs
ont été obligé de fuir laisser leurs champs.
Citoyen burkinabè.
Citoyen burkinabè.
Ouagadougou,
le 19 avril 2015
TRAORÉ
B. François,
Agriculteur
Burkinabé,
Docteur honoris causa
de l’Université de Gembloux,
E-mail: dadilotbf52@yahoo.fr
Skype:dadilotbf52
Facebook :
dadilotbf52
(+226)
70 95 34 45
(+226) 78 50 16 25
BURKINA FASO
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire