La
campagne 2018/2019 a commencé avec une rareté de pluies. Les paysans ont quand
même pu semer céréales, coton et autres. Pour ce qui est du sésame, cela
continue toujours. La principale difficulté de cette campagne qui est à
surmonter reste le parasitisme. Un paysan m’a dit que tous ceux qui mettent de
la fumure organique dans leurs champs de maïs subissent plus la pression des
chenilles légionnaires car il semble que les tiges sont plus sucrées quand la
fertilisation est forte et cela peut aussi être le cas dans le coton. Tout en
disant merci à nos accompagnateurs je leur demande redoubler d’effort car la
pression est très forte sur le terrain. Pour le cas du maïs, plusieurs paysans se
débrouillent avec du tout-venant. De passage près d’un champ j’ai même vu du
maïs dont les feuilles étaient toutes blanches et séchaient, ce qui ne peut
être que des conséquences des herbicides. Plusieurs paysans ne sont pas
informés concernant le produit que le ministère de l’agriculture a pour traiter
le maïs et certains n’y ont pas accès. Pour le cas du coton, je demande
également à nos accompagnateurs d’être sur le terrain, d’écouter les
producteurs et d’arrêter de leur dire que ce sont eux qui manque de compétence
alors que ce sont les même qui nous ont rendu premier producteur de coton
africain. Je souhaite malgré tout une bonne campagne toute en disant à nous
paysans et nos accompagnateurs que c’est le résultat de notre travail que nous
allons récolter qu’il soit bon, ou mauvais, ce que je ne souhaite pas.
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