L’insécurité
a commencé au Burkina Faso à partir de l’assassinat du Président Thomas Sankara
et de ses compagnons le 15 octobre 1987. Une série d’assassinats se sont
également succédé durant les 27 ans de règne de Blaise Compaoré ; à cette
série de crimes s’en est suivie l’insécurité financière pendant laquelle lui et
son clan ont toujours été les privilégiés sur la richesse du Burkina. Pour ceux
qui connaissent cette famille, elle n’a pas hérité de richesse. Au contraire,
elle a été soutenue par des familles dont
celle du père de Sankara. Le 31 octobre 2014, après un carnage de la
jeunesse, Monsieur Compaoré a été obligé de se retirer avec un convoi de
voitures et de fortune. Comme la révolution
du peuple burkinabè n’en voulait pas au physique, lui et son clan se sont
presque tous retirés du pays avec des fortunes ; sauf quelques-uns qu’on a
pu arrêter. Dans le passé, ils ont été les professionnels de l’insécurité dans
plusieurs pays et comme ils se sont tous cachés dans des pays voisins, ils
continuent à perpétuer leurs habitudes de violence, surtout qu’ils avaient des
amis violents. Au nom du peuple burkinabè et au nom du Burkina qui reste leur
patrie, nous leur demandons pour la grâce de Dieu, de laisser le Burkina
tranquille pour pouvoir revenir au Burkina quand les préalables seront gérés.
Après
l’insurrection, des élections ont porté Rock Marc Christian KABORÉ Président au
Burkina Faso ; un progressiste non violent et pacifique. Le peuple
burkinabè qui a été manipulé pendant ces 27 ans s’est sacrifié pour avoir accès
à une vraie démocratie. Ce peuple ardent et travailleur souhaite le
développement. La population du Burkina est ouverte à l’extérieur et cette
ouverture permet à la population une symbiose d’harmonie permettant ainsi aux
acteurs de se compléter. C’est dans ce sens que le peuple burkinabè attend de
tous les peuples qui aiment la paix et la justice une bonne collaboration entre
les institutions, les nations et les peuples. Ce peuple compte sur sa propre
force de travail éprouvée. Mais la mondialisation oblige, nous avons besoin
d’une complémentarité avec les autres peuples pour arriver au développement. Je
dis à tous les partis politiques que la démocratie commence par le patriotisme
et l’humilité. La démocratie c’est le partage des idées pour construire et
cette maison à construire qu’est le Burkina, nous sommes obligés de la bâtir
ensemble car tout le monde y habite. La démocratie dans la haine et la méfiance
n’a jamais servi. L’homme dans sa nation doit travailler pour avoir une
contribution positive car à la retraite, c’est de cela que tu pourras te venter
publiquement. Le peuple burkinabè a été patient et c’est ce peuple qui demande
à tous les hommes politiques patience et collaboration. Que Dieu protège le
Burkina Faso.
En tant que citoyen burkinabé
Ouagadougou, le 27 octobre 2016