Le
président des États-Unis BARACK OUSSENI OBAMA vient de faire une tournée dans
quelques pays d’Afrique. Comme il a toujours voulu qu’on sache que son père est
Kenyan et africain, à ma connaissance, sa visite avait deux raisons :
celle d’un Président des États-Unis d’Amérique qui doit travailler à maintenir
un partenariat avec les autres pays et celle
d’un frère dont le lien sanguin l’oblige à se préoccuper des conditions dans
lesquelles vivent ses frères africains. J’ai même appris que c’est lui-même à
un certain âge qui a recherché l’origine de son père jusqu’au village. Quand on
sait qu’il y a aujourd’hui des cadres africains qui vivent dans les villes et
qui ont oublié leur village. Quand ils y vont (très souvent par contrainte), c’est les mêmes
qui encouragent l’ethnicisme et le régionalisme. Je souhaite que les lecteurs
débâtent de cela. Je comprends donc que même en tant que Président, a son
arrivé au Kenya lors de cette nouvelle tournée en Afrique, il ait cherché à prendre
un repas avec sa famille pour rebrancher ce lien coupé par la distance qui les
sépare.
Dans
ses différents discours prononcés dans les pays visités et à l’Union africaine,
j’ai retenu ceci : l’Afrique a une population majoritairement jeune, elle est
également le continent qui a une des plus grandes réserves en ressources
naturelles utiles pour le monde.Ce sont des atouts dont la population africaine
doit bénéficier. Pour cela, l’Afrique à besoins d’appliquer de bonnes règles de
gouvernance dans les entreprises et dans les appareils d’État. Le Président
OBAMA ne comprend pas comment un chef d’État peut dans ce monde moderne,
gouverner pendant plus de 10 ans et se retourner regarder derrière lui après
ses mandats et ne voir personne qui puisse le remplacer car en gérant bien les
ressources naturelles, il a en principe eu le temps d’éduquer et de bien former
les jeunes filles et garçons. Pour OBAMA, cette absence de relève signale un échec
de gouvernance. Selon lui la corruption est une de nos graves maladies. La corruption
existe dans tous les pays du monde mais ceux qui se développent, c’est ceux qui ont eu l’option de la combattre
à sa racine pour la réduire au strict minimum afin que la majorité de la
population sache que le mérite existe après l’effort sincère.
Par
contre, le Président OBAMA s’est réjoui de l’éveil de la population africaine.
Il encourage cet éveil qui pour lui, conditionne le développement du continent
africain.
En
terme de partenariat, le Président OBAMA souhaite qu’entre les États-Unis et
les pays africains, les échanges soit fructueux pour toutes les populations. Il
reconnait même que dans l’histoire, la population africaine a apporté beaucoup
dans le développement des États-Unis. Il reconnait aussi que certaines difficultés
notamment les guerres et le terrorisme contribuent à inhiber le développent de
l’Afrique. C’est pourquoi il a réaffirmé que les États-Unis seront aux cotés de
la population africaine pour combattre ce mal. Il dit qu’il sera bientôt à la
fin de son deuxième mandat et qu’il souhaite revenir dans son continent
d’origine sans garde-corps afin d’y faire des tournées sans contraintes et cela
jusqu’au village. Il a également rappelé qu’il fera tout pour que son projet d’électrification
soit effectif ; chose qui permettra aux entreprises d’évoluer pour le développement
de la population tout en évitant les erreurs de pollution de l’environnement
commises par les grands pays dont les États-Unis.
Je
souhaite la réussite des projets de OBAMA parceque je crois à ce Monsieur, je sais qu’il va revenir
respirer cet air non pollué et il n’aura pas honte devant les entreprises qui
auront bénéficié de son projet d’électrification. Les Norvégiens ont eu raison très
tôt de lui attribuer le Prix Nobel de la Paix. Je rassure le Président OBAMA
que la population africaine va continuer à se réveiller. Nous sommes nombreux à
avoir positivé son nouveau passage en Afrique qui a eu lieu en fin juillet 2015.
Nous lui souhaitons une bonne fin de mandat.
Ouagadougou,
le 09 août 2015
TRAORÉ B. François,
Agriculteur Burkinabé,
Docteur honoris causa de
l’Université de Gembloux,
E-mail: dadilotbf52@yahoo.fr
(+226) 70 95 34 45
(+226) 78 50 16
25
BURKINA FASO
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