L’assemblée générale ordinaire de l’AProCA s’est tenue le 06 décembre 2011 à Banjul en Gambie. Les membres de l’AProCA ont tous été heureux de se retrouver lors de cette assemblée. Parmi les 15 pays membres de l’AProCA, seul un pays était absent. Mais, l’AProCA a été renforcé par un représentant des pays producteurs de coton de l’Afrique de l’est et du sud qui est venu pour écouter comment l’AProCA s’est constituée et le rapporter à tous les pays producteurs de ces zones. L’AProCA a été heureuse de le recevoir et a souhaité que ce contact soit un rapprochement de tous les pays de cette zone à l’AProCA pour qu’un jour tous les pays producteurs de coton de l’Afrique deviennent membres de l’AProCA.
A l’AGO, dans les informations communiquées par les différents pays membres, il ressort que la plus part des pays membres ont senti une hausse du prix du coton par rapport à la hausse du prix au marché mondial à l’exception de quelques pays qui trouvaient que le prix du coton n’a pas connu une augmentation chez eux. Les paysans ont trouvé très utiles les informations partagées par l’AProCA en matière d’organisation, de partenariat, et celles concernant l’amélioration considérable du prix du coton sur le marché mondial. L’accompagnement de l’AProCA aux producteurs pour le leadership des pays et pour la défense de leurs intérêts, a été apprécié. L’AProCA souhaite que tous les gouvernements soient à l’écoute de leurs producteurs de coton et une bonne collaboration de ses représentants et leurs partenaires dans tous les pays. Dans ce sens quelques recommandations ont été faites sur le conseil aux producteurs. De l’une de ces recommandations, un des constats est que la baisse des rendements de production en Afrique est due à la baisse de la fertilité des sols, la cherté des intrants qui limite les producteurs à mettre la dose recommandée. L’AProCA souhaite qu’ensemble avec ses partenaires, ils travaillent pour rehausser le rendement et par ricocher la production du coton en Afrique. Une deuxième recommandation a été faite sur les organismes génétiquement modifiés (OGM). L’AProCA ayant menée une étude sur les pays producteurs de coton génétiquement modifié (CGM), reste ouverte à cette technologie et laisse la liberté à chaque structure membre avec son gouvernement de s’engager ou de ne pas s’y engager. L’AProCA sait que c’est l’utilisation de cette technologie par ses concurrents sur le marché mondial qui leur permet de prendre une grande place sur ce marché ; alors elle voudrait que ses pays membres qui voudraient s’engager puissent en profiter également.
D’autre part, l’insuffisance de la pluviométrie a été aussi constatée par les pays membres de l’AProCA. Les enjeux de cette pluviométrie sur la production du coton et les déficits céréaliers ont été perçus comme de grosses difficultés sur la vie des producteurs membres de l’AProCA. Vu toutes ces difficultés, l’AProCA a recommandé à ses membres de redoubler d’efforts pour que le sujet de changement climatique soit approprié par les agriculteurs et leurs gouvernements. C’est tout cela l’intérêt des producteurs organisés.
A la fin de cette assemblée, j’ai donné l’information sur l’année des coopératives qui est l’année 2012. J’ai trouvé que l’AProCA était beaucoup plus en avance. Je crois que mon choix comme membre de la commission devant prôner l’année des coopératives, par les nations unies, était dû à tout ce que nous avons déjà fait ensemble. Une expérience qu’un homme acquiert se fait avec les autres. C’était pour moi l’occasion de remercier l’AProCA et ses membres, de leur dire que mon passage à la tête de cette structure a compté pour mon choix. Nous savons également qu’avant que l’AProCA soit, il a fallu d’abord que je sois producteur de coton, que je sois dans des groupements, dans des unions intermédiaires, dans l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB) et dans bien d’autres structures.
Cette expérience m’a donné une conviction propre à moi : cette conviction est que l’esprit coopératif est un passage obligatoire pour lutter contre la pauvreté car l’esprit coopératif permet au milieu rural avec les petits producteurs d’avoir un esprit d’entreprise. C’est dans l’esprit d’entreprise qu’on peut travailler avec le monde des affaires. C’est dans cela qu’on peut créer l’emploi pour tous. J’ai souhaité que l’AProCA profite de cette campagne 2012 des coopératives pour se renforcer. Les chefs d’Etas africains prévoient se rencontrer en janvier 2012 pour parler de cette initiative. Je souhaite que cela donne une visibilité à l’agriculture africaine et permette aux agriculteurs africains de vivre de leur sueur donc de mieux vivre.
Ouagadougou, le 16 décembre 2011
TRAORE B. François,
http://www.francoistraore.blogspot.com/
Président d’honneur de l’AProCA,
Docteur honoris causa
de l’université de Gembloux
A l’AGO, dans les informations communiquées par les différents pays membres, il ressort que la plus part des pays membres ont senti une hausse du prix du coton par rapport à la hausse du prix au marché mondial à l’exception de quelques pays qui trouvaient que le prix du coton n’a pas connu une augmentation chez eux. Les paysans ont trouvé très utiles les informations partagées par l’AProCA en matière d’organisation, de partenariat, et celles concernant l’amélioration considérable du prix du coton sur le marché mondial. L’accompagnement de l’AProCA aux producteurs pour le leadership des pays et pour la défense de leurs intérêts, a été apprécié. L’AProCA souhaite que tous les gouvernements soient à l’écoute de leurs producteurs de coton et une bonne collaboration de ses représentants et leurs partenaires dans tous les pays. Dans ce sens quelques recommandations ont été faites sur le conseil aux producteurs. De l’une de ces recommandations, un des constats est que la baisse des rendements de production en Afrique est due à la baisse de la fertilité des sols, la cherté des intrants qui limite les producteurs à mettre la dose recommandée. L’AProCA souhaite qu’ensemble avec ses partenaires, ils travaillent pour rehausser le rendement et par ricocher la production du coton en Afrique. Une deuxième recommandation a été faite sur les organismes génétiquement modifiés (OGM). L’AProCA ayant menée une étude sur les pays producteurs de coton génétiquement modifié (CGM), reste ouverte à cette technologie et laisse la liberté à chaque structure membre avec son gouvernement de s’engager ou de ne pas s’y engager. L’AProCA sait que c’est l’utilisation de cette technologie par ses concurrents sur le marché mondial qui leur permet de prendre une grande place sur ce marché ; alors elle voudrait que ses pays membres qui voudraient s’engager puissent en profiter également.
D’autre part, l’insuffisance de la pluviométrie a été aussi constatée par les pays membres de l’AProCA. Les enjeux de cette pluviométrie sur la production du coton et les déficits céréaliers ont été perçus comme de grosses difficultés sur la vie des producteurs membres de l’AProCA. Vu toutes ces difficultés, l’AProCA a recommandé à ses membres de redoubler d’efforts pour que le sujet de changement climatique soit approprié par les agriculteurs et leurs gouvernements. C’est tout cela l’intérêt des producteurs organisés.
A la fin de cette assemblée, j’ai donné l’information sur l’année des coopératives qui est l’année 2012. J’ai trouvé que l’AProCA était beaucoup plus en avance. Je crois que mon choix comme membre de la commission devant prôner l’année des coopératives, par les nations unies, était dû à tout ce que nous avons déjà fait ensemble. Une expérience qu’un homme acquiert se fait avec les autres. C’était pour moi l’occasion de remercier l’AProCA et ses membres, de leur dire que mon passage à la tête de cette structure a compté pour mon choix. Nous savons également qu’avant que l’AProCA soit, il a fallu d’abord que je sois producteur de coton, que je sois dans des groupements, dans des unions intermédiaires, dans l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB) et dans bien d’autres structures.
Cette expérience m’a donné une conviction propre à moi : cette conviction est que l’esprit coopératif est un passage obligatoire pour lutter contre la pauvreté car l’esprit coopératif permet au milieu rural avec les petits producteurs d’avoir un esprit d’entreprise. C’est dans l’esprit d’entreprise qu’on peut travailler avec le monde des affaires. C’est dans cela qu’on peut créer l’emploi pour tous. J’ai souhaité que l’AProCA profite de cette campagne 2012 des coopératives pour se renforcer. Les chefs d’Etas africains prévoient se rencontrer en janvier 2012 pour parler de cette initiative. Je souhaite que cela donne une visibilité à l’agriculture africaine et permette aux agriculteurs africains de vivre de leur sueur donc de mieux vivre.
Ouagadougou, le 16 décembre 2011
TRAORE B. François,
http://www.francoistraore.blogspot.com/
Président d’honneur de l’AProCA,
Docteur honoris causa
de l’université de Gembloux